The Empire City
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    Bethany Weaver
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    Faceclaim : Kara Killmer
    Origines : Allemande, hollandaise, anglaise, Irlandaise et Française
    Crédits : Squad
    Mode de jeu : • RP à la première personne
    • Fréquence de réponse variable en fonction de l'irl (#teamescargot)
    • 400 mots et +
    • Dialogue en français
    Date de naissance : 14/06/1986
    Lieu de naissance : New-York
    Age : 38
    Occupation : Paramedic à la caserne Engine Company 58
    Quartier d'habitation : Richmond Hill
    Type d'habitation : Appartement
    Situation financière : $$$
    Situation sentimentale : Fiancée et en pleine organisation du mariage qui approche à grand pas
    Orientations : Hétérosexuelle
    Image : The past is supposed to stay the past || [JThany #1] 8aefc9ce25148f468dedbcba51a11a1c4cf23e8c
    Libre : En vrac : Fait partie de l'association d'aide aux femmes battues ~ Joue du Ukulélé depuis son plus jeune âge, mais cela fait plusieurs années qu'elle ne le sort plus du placard ~ Pratique des sports de combat ~ A quelque notions de Français ~ A peur des Clowns ~ Ne sait pas cuisiner, mais essaie de manger sainement, malgré une forte attirance pour le trop gras, trop salé et trop sucré ~ A un chat de 2 ans prénommé Snow ~ A toujours des animaux depuis son plus jeune âge (lapin, chat, chien, cochon d'Inde, perruche etc...) ~ Est très proche de sa famille ~ Fait passer le bonheur des autres avant le sien.
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    The past is supposed to stay the past

    @J.T. Hawkins & @Bethany Weaver

    Engine Company 58, Harlem
    06 août 2024


    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    Une nouvelle garde qui débute en ce jour d’été caniculaire. Vêtu de mon habit d'ambulancier, je me dirige, sac sous le bras et cheveux relevés, vers les vestiaires pour y déposer mes effets personnels. Une habitude qui me permet de rentrer pleinement dans la peau de celle qui arbore un grand sang froid et un professionnalisme à toute épreuve, loin de la Beth gentille et maladroite qui rythme mon quotidien. Un rôle que je prends à cœur et qui me colle à la peau, comme pour continuer à faire vivre celui qui partageait mon sang à travers moi. Un sursaut anormal me gagne lorsque je ferme la porte de mon casier pour y découvrir l’une de mes collègues tout sourire, alors que je peine encore à me remettre de mes trois pauvres verres ingurgités hier soir en compagnie de Maxwell. “Salut Beth ! Alors peu dormi ?” Je sens une moquerie émaner de ma cadette alors que ses lèvres atterrissent sur ma joue avec un peu trop d'entrain, mais surtout avec beaucoup de moquerie. “Disons que j’oublie parfois que je ne tiens absolument pas l’alcool…” Un rire s’échappe de mes lèvres alors que, bras dessus, bras dessous, nous nous rendons vers la salle de réunion, pour notre éternel briefing de début de service. “Il parait que le chef va enfin nous présenter le nouveau Capitaine des secours !” Une remarque qui me fait sourire connaissant le côté miss potin de ma collègue tandis que je prends un air quelque peu détaché, car après tout, ce n’est pas comme si nous avions connu bon nombre de capitaine des secours au fil de ces derniers mois. A croire que la caserne ne convient pas à tout le monde. “Oh vraiment ?” Air peut être un peu trop détaché qui me coute un coup d’épaule qui me fait dévier de ma trajectoire. “Oh Beth, ne me dit pas que tu n’es pas curieuse ?” Des épaules qui vont de haut en bas, montrant ma nonchalance. Évidemment que je suis curieuse, mais j’aime tout particulièrement taquiner la brune et puis, ce n’est pas comme si nous allions annoncer mon nouveau supérieur. “J’espère qu’il sera craquant…” Cette fois je ne masque pas mon rire, atterré par la première pensée de la jeunette. “Oh Lisa, vraiment ? Tu sais que craquant ou non, ça ne changera rien pour nous !” Des pas qui se stoppent, ouvrant la porte à la pompier que je laisse passer alors que cette dernière se retourne une dernière fois vers moi, murmurant quelques mots à mon oreille. “Certes, mais s’il est craquant c’est un sacré plus… Et ne fait pas celle qui ne regarde pas les hommes. Être fiancée ne veut pas dire être aveugle Beth !” Un rire que je garde pour moi, gardant mon sérieux le temps de pénétrer la pièce et de me blottir contre ce mur, bien au fond de la salle. Dos contre la paroi, je me tiens prête à sortir en cas d’intervention car il faut dire que tel est mon quotidien dorénavant. Un quotidien d’urgence et d’imprévu qui me fait me sentir vivante et qui me permet de rendre hommage au seul homme qui ne m’a jamais laissé tombé jusqu’à ce tragique incident. Un silence qui s’installe tout naturellement lorsque le chef fait enfin apparition dans la salle. Laissant une aura remplie de charisme pénétrer le lieu alors qu’il semble suivi par un autre homme dont je ne discerne pas encore le visage, mais qui me semble pourtant familier. Un homme qui donne finalement  raison à Lisa sur la présentation de cette nouvelle recrue qui fait tant parler depuis plusieurs jours et qui me coûte un regard très appuyé de la brune, tandis que je n’arrive pas à décrocher mon regard du nouveau et de cette drôle d'impression qui est en train de gagner ma cage thoracique.
    Mar 6 Aoû 2024 - 17:34
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    J.T. Hawkins
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    Origines : Européenne - allemand, anglais, un peu d'écossais et d'irlandais
    Crédits : squad
    Mode de jeu : C'est à la première personne du singulier que je rédige mes rps, j'adore faire évoluer mes persos, je réponds dès que l'occasion se présente d'être sur mon pc
    Date de naissance : 01/03/1980
    Lieu de naissance : New York City (NY)
    Age : 44
    Occupation : Pompier à l'engine compagny 58, capitaine de la brigade des secours, une vocation qui n'était pas la mienne, mais qui est devenue une passion, une occasion de continuer à le faire vivre
    Quartier d'habitation : Harlem
    Type d'habitation : Appartement
    Situation financière : $$
    Situation sentimentale : C'est marié que je suis revenue à New-York, portant cette alliance qui me relie à cette femme qui a su avoir la patience, l'énergie pour me relever, pour me faire remonter à la surface
    Orientations : hétérosexuel
    Image : The past is supposed to stay the past || [JThany #1] Kt8x
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    The past is supposed to stay the past

    J.T. Hawkins & @Bethany Weaver

    Engine Company 58, Harlem
    06 août 2024


    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    « C’est l’heure du briefing, je vais te présenter à l’ensemble de la caserne, c’est enfin l’heure que tu découvres ton équipe. » Une pointe de soulagement est présente dans le timbre de la voix du chef de bataillon de la caserne 58, un sourire est dessiné sur son visage, alors qu’il a pris patience de mon arrivée, acté depuis de nombreux mois, qui est effective aujourd’hui seulement. Le grand jour est enfin arrivé et je peux sentir mon cœur s’emballer contre mon torse, emporté par l'adrénaline de l’excitation que je ne laisse paraître, gardant le contrôle sur mon corps, sur les expressions que je laisse paraître à travers les traits de mon visage. « Allons-y. » Deux mots accompagnés d’un très léger mouvement de la tête, prêt à rencontrer les hommes et femmes de cette caserne, d’apprendre à mieux connaître ceux qui composent l’équipe des secours que je vais prendre en main dès aujourd’hui. Tant de choses à prendre en compte et pourtant, en longeant les couloirs de cette caserne aux côtés de son chef, je ne peux m’empêcher de penser à Logan, lui qui aurait dû se trouver à ma place aujourd’hui, lui qui ne me quitte pas depuis douze ans, passé de mon meilleur ami à ce fantôme avec lequel je lutte depuis toutes ces années, avec lequel je ne cesse d’apprendre à vivre au quotidien. Une grande inspiration est en train de remplir mes poumons d’un maximum d’air, avant de venir l’expulser avec autant de discrétion que possible, à l’instant même où le chef de bataillon est en train de faire son entrée dans la salle de briefing. « Bonjour tout le monde. Avant de commencer ce briefing, je peux enfin vous présenter celui qui va reprendre la brigade des secours à compter d’aujourd’hui. Le capitaine Hawkins. » Après tant d’attente, je me retrouve enfin face à ce tout nouveau défi, celui que je souhaitais après être revenu à New-York, cette ville que j’ai pris tant soin à fuir, que j’ai pourtant retrouvé pour ma femme, pour ne pas la laisser passer à côté de cette opportunité professionnelle. Mes iris sont en train de se poser sur les personnes qui se trouvent face à moi, essayant de retenir chaque visage un à un, sans même savoir qui ils sont, qui sont les membres de ma brigade, cherchant à connaître avec qui je vais partager beaucoup de mon temps. Un visage se démarque pourtant du lot, dans le fond de la pièce, ne manquant pas d’enflammer mon cœur, après qu’il soit venu manquer un battement, mais qu’est-ce qu’elle fait là ? C’est à travers le souffle court que mes yeux ne peuvent rompre le contact avec Bethany, elle que je n’aurais jamais pensé croiser à nouveau dans ma vie, elle qui a subi en puissance toutes les conséquences de la mort de son grand frère, elle a qui je me suis refusé de lui offrir cette vie qui était en train de devenir la mienne après avoir perdu Logan. « Je compte sur vous pour l’accueillir comme nous savons le faire. » J’entends la voix du chef de bataillon arriver à mes oreilles, mais mon cerveau n’est plus en mesure de travailler la moindre information, beaucoup trop concentré, occupé sur la femme qui se trouve en face de moi. Douze années que nos chemins ne s’étaient pas croisés et ces retrouvailles inattendues ne sont pas sans conséquences, ne pouvant me permettre de lutter face à ces images avec lesquels j’apprends toujours à vivre, me projetant sur les lieux de cette intervention, celle qui aurait été fatal à un meilleur ami que je suis venu accompagné dans les derniers instants de sa vie, me retrouvant impuissant, ne pouvant rien faire pour lui.
    Dim 11 Aoû 2024 - 9:52
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    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    Une garde qui est d’ores et déjà en train de prendre une tournure des plus particulière. Un regard que je ne peux ôter de cet homme de profil qui suit le chef. Un homme qui me laisse une impression étrange, mélange d’oppressement, mais surtout de déjà vue. Un homme qui finit par se stopper, nous faisant  enfin face et laissant soudainement mes sourcils se froncer et mon cœur s'accélérer. Est-ce vraiment …? Non … c’est impossible… « Bonjour tout le monde. Avant de commencer ce briefing, je peux enfin vous présenter celui qui va reprendre la brigade des secours à compter d’aujourd’hui. Le capitaine Hawkins. » Hawkins ? Mes yeux s'écarquillent instantanément, laissant ce nom résonner étrangement dans mon esprit, mais aussi dans mon cœur. Un doute qui n’en est plus un. Reconnaissant chaque traits de son visage malgré les douze années qui séparent la dernière fois que nous nous sommes vus. Un regard émeraude que je fixe, me persuadant encore que ce n’est pas lui. Lui qui est probablement à des centaines de kilomètres d’ici, mais en vain. Cette petite voix dans ma tête est unanime quant à l’homme que j'ai en face de moi, surtout lorsque son regard tombe dans le mien, reconnaissant entre mille. Être intensité qui m'a fait autrefois craquer. J.T, l’homme qui m’a lâchement abandonné suite à la disparition de mon frère. L'homme qui à pourtant toujours eu une place dans mon cœur qu’il s’est bien vite empressé de piétiner sans l’ombre d’une explication à la perte d’un être si cher à nos yeux. “J’avais raison, il est carrément sexy le nouveau capitaine !” Un chuchotement de la part de Lisa qui parvient à mon oreille, laissant un sourire des plus vide se poser sur mes lèvres alors que je lui lance un bref regard, ne pouvant détacher mes iris du brun qui suscite bien trop de réaction de ma part. Mon cerveau cherche à comprendre sa présence ici, en vain, mais surtout il cherche à comprendre pourquoi la vie me joue un tour aussi tordu. “Hey, ça va Beth ? Tu es toute blanche, on dirait que tu as vu un fantôme …” Lisa ne croit pas si bien dire quand elle mentionne le mot fantôme. Je prends un peu plus appui contre le mur essayant de retrouver mes esprits soudainement submergés par mille et une vision d’une vie de bonheur que j’ai autrefois vécu accompagné des deux hommes de ma vie. “Ça va, je …” Une phrase que je n’arrive pas à terminer. “Je…” Manquant soudainement d’air alors que le chef finit sa présentation surprise que je n’ai absolument pas écoutée. « Je compte sur vous pour l’accueillir comme nous savons le faire. » Je fini par détourner les yeux essayant en vain de retrouver cet aplomb qui me caractérise, mais finalement je fini par capituler prononçant une phrase discrète a qui voudra bien l’entendre “J’ai besoin de prendre l’air…” Une simple phrase qui crie a l’aide, avant de finalement faire volte face, sortant de la pièce le plus discrètement possible afin de me rendre à la hâte sur le parvis de la caserne à la recherche d’air frais pour remplir ses poumons soudainement atrophiés par le manque d’oxygène.

    Le soleil tape sur mon visage alors que mes yeux se ferment, essayant d'étouffer des larmes qui menacent de couler, mais surtout essayant de calmer ses visions d’un passé que j’ai toujours essayer d’oublier. “C’est un cauchemar… C’est ça. Ce n’est qu’un stupide cauchemar et je vais me réveiller …” Des paroles visant à m’encourager. À me sortir de ce que je pense être un mauvais rêve qui ressemble bien trop à la réalité. Des pas que je fais, en rond, essayant de me décharger de ce trop plein d’émotions. “Crotte !!” Finalement je décide de me stopper net, face à l'entrée de cet endroit qui est devenu mon second chez moi et sentant une larme se frayer un chemin sur ma joue. “Allez Beth, après tout il ne t’a peut-être pas reconnu ? Et puis de l’eau à coulé sous les ponts depuis … Tu as refait ta vie, tu l'as oublié alors tu n'as rien à craindre, ok ? Et puis la caserne est suffisamment grande pour éviter de le croiser … Oui c’est ça, je vais éviter de le croiser jusqu'à ce que tout ça soit moins … Bizarre.” Des paroles d’encouragement visant à faire taire ce mélange de tristesse, de colère et d'inachevé qui règne dans ma tête. Des paroles que j’accompagne de respiration plus profonde avant de finalement remettre les pieds dans l’enceinte du bâtiment, gonflant le torse, mais regardant mes pieds sans apercevoir cette autre personne qui est en train de sortir et que je fini par heurter de plein fouet comme la grande maladroite que je suis au quotidien lorsque je ne porte pas ma tenue d’ambulancière. “Oh, désolée je ne regardais pas où… J’allais…” Une voix enjouée visant à masquer mon mal-être immédiat s'échappe de mes lèvres tandis que mes iris se lèvent sur mon collègue heurté avant de reconnaître le visage de ce fantôme que je veux à tout pris éviter. Un visage qui recrée une panique dans mes iris, dans ma cage thoracique alors que mon esprit est en train de me crier de fuir devant cet enfer qui ne semble pas vouloir me laisser en paix aujourd'hui.
    Dim 11 Aoû 2024 - 12:56
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    « Je compte sur vous pour l’accueillir comme nous savons le faire. » Des propos qui sont en mesure de parvenir à mes oreilles, sans pour autant que mon cerveau arrive à traiter l’information, mes iris ne pouvant se détacher de la blonde qui est présente en face de moi, pour des retrouvailles que je n’aurais jamais imaginé, New-York est pourtant si grande. Trop de choses sont en train de se mélanger dans mon esprit, beaucoup trop d’émotion sont en train de traverser mon corps, au rythme d’un coeur qui est en train de me crier toute sa souffrance, toute sa douleur du passé, douze années ont beau s’être écoulé depuis cette tragique journée, mais la plaie est toujours aussi vive, toujours aussi ouverte que par le passé. « Bonjour … » Il est temps pour moi de reprendre le dessus, de reprendre mes esprits, de faire semblant dans cette première garde rythmée par une surprise dont nous sommes deux à en être victime. Une inspiration qui en devient plus que nécessaire, alors que mes yeux cherchent à partir à la conquête des hommes et femmes présents devant moi, que mon regard parvient à trouver place sur Hayden, ce petit frère avec qui je vais pouvoir partager pour la première fois le monde des soldats du feu. Une attention que je cherche à contrôler, jusqu’à cet instant de mouvement, cette femme prenant le chemin de la sortie de cette salle de briefing, accrochant à nouveau mes yeux sur Bethany, cette femme que je n’ai pas su protéger comme je l’aurais dû, que j’ai abandonné pour lui offrir l’opportunité de ne pas être avec l’épave que j’étais devenu, je n’ai pas su lui permettre d’avoir encore son frère aujourd’hui. « Humm … Ça n'aura pas été la prise de poste la plus rapide de l’histoire des pompiers de New-York, mais depuis que le chef m’a parlé de cette caserne et de l’équipe des secours, je suis très motivé et je n’avais qu’une hâte: être des vôtres. » Une vérité qui est en train de franchir la barrière de mes lèvres, face à une vérité criante, rejoindre les rangs de la cinquante-huit est venu créer une motivation supplémentaire en moi, ayant tenu ce secret jusqu’au bout, face à un petit frère qui découvre mon arrivée à Harlem.

    « On se fera un entraînement tout à l’heure, que chacun d’entre nous connaissent les compétences des autres. » Mots que je suis en train de prononcer aux gars qui composent mon équipe, une première prise de contact entre nous, me familiarisant avec l’identité de chacun, avant de prévoir l’étape supérieure, celle de l’anticipation du terrain. Un entraînement qui va permettre de commencer à créer un climat de confiance entre nous, en ayant un aperçu des compétences de tout le monde, un entrainement que j’ai l’intention de mettre en place, mais qui va devoir patienter quelques instants, alors que je peux sentir le vibreur de mon portable dans la paume de ma main, traduisant l’appel que je suis en train de recevoir. « Je reviens, j’ai un appel à prendre. » Un dernier regard à l’attention des pompiers de l’équipe des secours, avant de m’éloigner d’eux, portant mon attention sur l’écran du portable que je tiens entre mes doigts, pouvant sans difficulté poser mes yeux sur le contact de ma femme qui cherche à me joindre. Je devrais lui répondre, j’en ai conscience, j’en ai même envie, mais comment lui dire qu’au sein de cette caserne, Bethany, mon premier amour, la petite sœur de Logan, s’y trouve ? Une réponse que je n’ai pas, pour un appel qui est en train de se clôturer, l’envoyant directement à la messagerie, alors que je suis en train de franchir les portes battantes, n’ayant toujours pas pris de décision, ne sachant pas encore si je vais l’appeler tout de suite ou non. Un pas, puis un seconde, avant de ne pas pouvoir aller au bout du troisième, sentant un obstacle entrer au contact de mon corps, une surprise de taille qui me pousse à apporter ma main contre la raison de cette collision, posant mes doigts sur le corps d’une personne.  « Oh, désolée je ne regardais pas où… J’allais… » Un mot suffit pour que cette voix ne parvienne à mes oreilles, provoquant une réaction immédiate d’un cœur cherchant à fuir, frappant contre mon torse de manière bien trop vive, trop brutale. « Bethany. Ça va ? » Il y a quelques secondes, je ne savais pas si je devais répondre à l’appel de ma femme ou non, désormais, je ne sais pas comment est-ce que je suis censé réagir devant cette femme que j’ai abandonné durant l’une des plus dur épreuve de sa vie, si ce n’est la plus dur. Impact derrière nous, chacun se trouvant sur ses deux pieds, je romps le contact de ma main avec son corps, nous offrant à chacun une distance de sécurité qui est nécessaire, elle qui doit me haïr sans doute plus qu’elle a pu m’aimer. « Quelle surprise. » Jamais je n’aurais imaginé la voir évoluer dans une caserne, suivant à sa manière les traces de son aîné disparu beaucoup trop tôt, elle que j’ai laissé il y a douze ans, le nez plongé dans des études de médecine, c’est aujourd’hui au sein des paramedic qu’elle a évolué, grandit et reconstruit sa vie. « J’ai conscience que toute cette situation est particulière et que je suis très probablement la dernière personne que tu aies envie de croiser et je comprends. Il y a suffisamment d’espace dans cette caserne, tu me verras le moins possible et t’auras pas à me supporter. » Ce ne sont pas des mots que j’ai pensé un jour prononcer à celle qui m’a fait découvrir l’amour, celle face à qui mon coeur, comme mon corps, n’ont qu’une envie, c’est de craquer sous le coup de ces nombreuses émotions qui s’écoulent en moi, pourtant, je suis en train de prendre sur moi, essayant de répondre à une envie de distance que je ne peux contester, que je comprends, surtout après tout ce qu’elle a dû traverser par ma faute.
    Dim 11 Aoû 2024 - 14:56
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    06 août 2024


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    Un contact léger, mais qui m'électrise instantanément, comme si mon corps n’avait en rien oublier la sensation de ses doigts sur ma peau. Un pas en arrière que j’esquisse, tandis que mes yeux perdent toute vivacité ne sachant comment réagir face à l'homme que j’essayais d’éviter. Face à l’homme qui fait bien trop réagir mon cœur et mon corps bien malgré moi. « Bethany. Ça va ? » Un contact qui prend fin, me soulageant d’une part, mais laissant un manque sur ma peau que je maudit d’une autre part. Une main droite qui se pose sur mon bras gauche, comme pour créer une sorte de bouclier totalement inutile entre nous. Un sentiment de sécurité que je cherche, voulant cacher mes failles, mais surtout voulant. Cacher toute cette souffrance que son départ à suscité dans ma vie. “On ne peut mieux, merci Capitaine.” Une distance que je mets de par cet excès de formalité que je prononce. De par cette voix froide, dépourvu de sympathie et de par ce statut qui me permet de le qualifier. Ne voulant pas laisser apparaître cette proximité qui fut la nôtre autrefois et pourtant… Pourtant une partie de moi ne cesse de me rappeler tout ça. Comme un jeu vicieux. Alors que sa voix fait comme un écho dans mon esprit, m’attendant à voir mon frère surgir, se moquant de nous et de cette gêne apparente avec ce rire qui le catégorisait tant. « Quelle surprise. » Mes yeux se plantent dans les siens, ne sachant pas comment réagir face à une remarque pourtant si anodine. “En effet …” Mot que je prononce entre mes dents serrées, n’arrivant pas à décrocher mon regard du sien, mélange de défi et de nostalgie. « J’ai conscience que toute cette situation est particulière et que je suis très probablement la dernière personne que tu aies envie de croiser et je comprends. Il y a suffisamment d’espace dans cette caserne, tu me verras le moins possible et t’auras pas à me supporter. » Le voilà mettant directement les pieds dans le plat, oubliant tout tact alors qu’une boule se forme dans ma gorge, m'empêchant de prononcer le moindre mot malgré ces lèvres qui s’entrouvrent. “Parfait…” Un simple mot brisé qui m'échappe tandis que j’esquisse un mouvement de départ, laissant volontairement mon épaule donner un coup dans son bras comme pour montrer la rancœur que j’ai. Une rancœur bien moins puissante que je n'aurai cru, alors que mon cœur ne cesse de battre trop fort malgré cet étau qui le resserre. Une tentative de fuite que j’annule. Me retournant. Fixant le dos du capitaine avant de reprendre la parole sur un coup de tête, me fichant du lieu dans lequel nous sommes. “Qu’est ce que tu fais là Jeffrey ?”  Un silence s'installe, laissant cette question pleine de sous entendu planer dans l'air. Un prénom qu'il n’aime pas et que j’emploie voulant encore une fois marquer la distance qu'il à mise entre nous en partant. Une question qui incite mille et une réponses, mais que je ne peux garder pour moi plus longtemps. “Je te pensais à mille lieues de New-York, fuyant lâchement la ville qui t’a vu grandir et finalement te voilà … Pourquoi ?”  Une discussion que nous ne devrions pas avoir ici. Que je ne devrais pas initier à chaud. Des questions par milliers qui se bousculent dans ma tête et que je finis par taire alors que la raison me reprends soudainement.  Laissant un rire froid s'échapper de mes lèvres, regardant le plafond pour ne pas lui laisser le plaisir de voir la faiblesse qui me gagne. “Tu sais quoi ? Peu importe … tu as raison, la caserne est suffisamment grande pour nous deux, et puis les derniers capitaines n’ont pas fait long feu … Alors avec un peu de chance …”  Une méchanceté qui ne me ressemble absolument pas et pourtant cette phrase sous-entend clairement que je veux son départ, alors que je replonge une dernière fois mon regard azur dans le sien, comme pour marquer un territoire qui est mien. Comme pour marquer une force et un courage qui me quitte à mesure que les secondes en sa présence ne passent, laissant une fébrilité que je déteste me gagner. Me prouvant que malgré les années, la blessure n’est en rien refermée et qu’il dispose encore d’une emprise sur moi, même si elle est plus que négative.
    Dim 11 Aoû 2024 - 16:07
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    Date de naissance : 01/03/1980
    Lieu de naissance : New York City (NY)
    Age : 44
    Occupation : Pompier à l'engine compagny 58, capitaine de la brigade des secours, une vocation qui n'était pas la mienne, mais qui est devenue une passion, une occasion de continuer à le faire vivre
    Quartier d'habitation : Harlem
    Type d'habitation : Appartement
    Situation financière : $$
    Situation sentimentale : C'est marié que je suis revenue à New-York, portant cette alliance qui me relie à cette femme qui a su avoir la patience, l'énergie pour me relever, pour me faire remonter à la surface
    Orientations : hétérosexuel
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    06 août 2024


    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    « Parfait… » Un mot, un seul en guise de réponse de la part de Bethany, alors qu’à travers ses iris je peux apercevoir toute cette colère qu’elle peut ressentir à mon égard et elle a tellement raison. Je suis venu l’abandonner au pire moment de sa vie, après six ans d’amour, avec pour seule et unique envie, celle de ne pas la faire plonger avec moi, masquer le fléau de l’alcool dans lequel je me suis retrouvé pris au piège. Une rage qu’elle ne cesse de me faire comprendre, à l’instar de son épaule entrant à mon contact en cherchant à s’éloigner de moi, de tout ce que je dois représenter de mauvais dans sa vie, dans ses souvenirs, rattaché pour toujours à la mort de son frère. Quelques secondes où mon regard est perdu dans le vide, nul doute que l’on va avoir besoin de temps tous les deux pour trouver nos marques, apprendre à cohabiter au sein de cette caserne et une chose est sûr, cela ne va pas être de tout repos. « Qu’est ce que tu fais là Jeffrey ? » Un prénom qui ne manque pas de hérisser les poils, ayant toujours eu en horreur d’être appelé ainsi, un comble pour un homme qui a appelé son fils Jeffrey Junior. Je ne sens même plus ce portable que je tiens dans ma main, de manière horrible, je ne pense pas à ma femme à l’instant présent, m’éloignant de l’idée de devoir la rappeler, tout ce que je suis en mesure de faire, c’est un demi-tour sur moi-même, afin de poser à nouveau mes iris sur l’ambulancière qui est en train de s’adresser à moi. « Je te pensais à mille lieues de New-York, fuyant lâchement la ville qui t’a vu grandir et finalement te voilà … Pourquoi ? » Une sensation d’explosion à l’intérieur de moi que je lutte pour ne pas laisser paraître, il y a tant de choses qui se sont produites au cours de ces douze années, tant de détails que nous ignorons l’un sur l’autre, tout autant que je souhaite taire, que je n’assume pas, dont j’ai honte. « C’était le cas, j’ai vraiment quitté New-York. » « Tu sais quoi ? Peu importe … tu as raison, la caserne est suffisamment grande pour nous deux, et puis les derniers capitaines n’ont pas fait long feu … Alors avec un peu de chance … » Il aura suffit d’un rire résonnant autour de nous, puis d’une prise de parole pour me couper dans mon élan, pour me plonger dans un silence face à cette femme qui est à la recherche de réponses tout en luttant face à cette recherche, face à ses propres questions qui hante son esprit. Main de libre que je suis en train d’apporter à mon visage, laissant mes doigts passer sur cette barbe que je porte, sur mes lèvres, pour quelques secondes de répits. « J’ai pas l’intention de partir de cette caserne, je suis là pour rester et il y a quelque chose que tu dois savoir. » Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée, pas de cette manière, pas maintenant, mais pourtant c’est l’option que je suis en train de prendre, alors que mon coeur ne cesse de me crier que ce n’est pas une bonne idée, en cognant aussi fort qu’il le peut contre mon torse. « Hayden travaille ici et j’ai pas envie que tu l’apprennes devant le fait accompli. J’ai quitté New-York et ça n’aurait tenu qu’à moi, je serais jamais revenu ici, mais je l’ai fait pour ma femme. » Difficile d’annoncer à son premier amour, qu’aujourd’hui c’est en homme marié que nos chemins se croisent à nouveau. « Je pensais pas qu’on se retrouverait de cette manière. » Une part de moi à toujours eu cette envie non assumé de se dire qu’un jour on allait se retrouver, mais la réalité est bien différente de l’imagination, à commencer par la présence de Bethany au sein d’une caserne de pompier, elle qui était vouée à devenir médecin.
    Dim 11 Aoû 2024 - 17:55
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    Situation sentimentale : Fiancée et en pleine organisation du mariage qui approche à grand pas
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    Libre : En vrac : Fait partie de l'association d'aide aux femmes battues ~ Joue du Ukulélé depuis son plus jeune âge, mais cela fait plusieurs années qu'elle ne le sort plus du placard ~ Pratique des sports de combat ~ A quelque notions de Français ~ A peur des Clowns ~ Ne sait pas cuisiner, mais essaie de manger sainement, malgré une forte attirance pour le trop gras, trop salé et trop sucré ~ A un chat de 2 ans prénommé Snow ~ A toujours des animaux depuis son plus jeune âge (lapin, chat, chien, cochon d'Inde, perruche etc...) ~ Est très proche de sa famille ~ Fait passer le bonheur des autres avant le sien.
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    Une phrase sèche que je prononce, coupant court à la conversation, à sa réponse. Ne voulant pas en savoir plus sur sa vie alors que mon propre cerveau me traite d’hypocrites. Évidemment que j’ai envie de savoir pourquoi il est de retour. Évidemment qu’une infime partie de moi à envie d’entendre certaines paroles. A envie de penser que cela pourrait être moi la raison d’un soudain retour. Un quelque chose que j’ai toujours espéré, une envie que j’ai enfoui au fond de moi au fil des années. De plus en plus profondément dans mon être et qui ressurgit soudain, même si les autres parties de moi essaie de l'évincer, de l'écraser pour retrouver une once de dignité. Une pensée que je tente de balayer. Me concentrant sur ce service qui démarre, mais surtout sur cette bague à mon doigt que je fais tourner machinalement. Un signe d’amour d’un homme qui lui ne m’a pas abandonné, au contraire. Un homme qui est malheureusement trop peu présent dans mes pensées à l’heure actuelle. Autant de sentiments contradictoires qui ne peuvent empêcher cet élan de mesquinerie alors que l'espoir de le voir partir et de retrouver une vie normale est bien présent, même si cet espoir est de bien courte durée. « J’ai pas l’intention de partir de cette caserne, je suis là pour rester et il y a quelque chose que tu dois savoir. » Une fois de plus, c’est la froideur qui gagne mon visage, voulant masquer ce soudain intérêt qui me traverse. “Que je dois savoir ? Tu es passé maître dans l’art de l’honnêteté maintenant ?” Encore une fois je ne me reconnais pas. Ayant l’impression qu’une étrangère à la méchanceté grandissante est en train de prendre possession de ma bouche de mes traits. Une manière de masquer ce trouble qui me gagne et dont je n’arrive pas à déterminer le sens. « Hayden travaille ici et j’ai pas envie que tu l’apprennes devant le fait accompli. J’ai quitté New-York et ça n’aurait tenu qu’à moi, je serais jamais revenu ici, mais je l’ai fait pour ma femme. » Une première pensée pour ce jeune pompier dont le nom de famille m'avait frappé. Me persuadant à une simple coïncidence, malgré des traits qui m'étaient un peu trop familiers. Des traits que j'ai connus plus jeune, évincé par cet accident sur lequel je suis intervenu et dont il était alors la victime. Une première pensée bien vite remplacée par la seconde, qui resserre un peu plus mon cœur, m'empêchant une seconde de respirer normalement. “Ta femme …Bien évidemment.” Un rictus qui me gagne, secouant ma tête de droite à gauche, me décoiffant légèrement. A quoi tu t'attendais Beth ? Évidemment qu’en douze ans il à largement eu le temps de refaire sa vie…après tout tu l'a bien refaite toi… Une pensée qui s’accompagne d’un regard vers sa main gauche. Un scintillement que je n’avais pas remarqué sous le choc de cette rencontre et qui laisse un rictus étrange traverser mes lèvres. Une espèce de douleur lancinante me gagne, probablement liée au fait que plus jeune, je me voyais tenir ce rôle dans sa vie. Et que même après son départ, un espoir complètement stupide me laissait croire que c’était encore possible. « Je pensais pas qu’on se retrouverait de cette manière. » Cette fois je sens des larmes surgir. Des larmes douloureuses qui s'immiscent dans mon regard alors que pour la première fois j'esquisse un pas vers lui, réduisant cette distance entre nous. “Ah oui ? Et tu t'attendais à quoi au juste ? A ce que je sorte petit four et champagne tout en te sautant dans les bras ?” Le cynisme présent dans ma voix transparaît dans chacun des traits de mon visage. Un cynisme qu'il ne connaît pas, car après tout j’ai changé durant toutes ces années. Laissant la demoiselle joviale et optimiste au placard, pour celle qui se protège et qui n'hésite pas à tuer dans les brancards plus facilement, surtout quand elle sent que l’on se moque d'elle. “Si je n’avais pas été ici ce matin, jamais je n’aurais été au courant de ton retour. Alors ne fait pas semblant d’avoir ne serait-ce qu’un jour espérer des retrouvailles différentes, voire même des retrouvailles tout court.” Ma voix se termine en un murmure, essayant de reprendre le contrôle de mes émotions. De retrouver cette armure que j’ai dû me construire et qui à été si facilement brisé par son retour. “ C’est toi qui est parti je te signale, alors s'il te plaît ne joue pas les hypocrites J.T.. Ça ne t’a jamais réussi.” Un surnom que j’emploie malgré moi. Une voix pour la première fois calme, alors que je fini par passer une main dans mes cheveux, remettant cette mèche rebelle derrière mon oreille sans pour autant le quitter des yeux. Mon esprit bouillonne, réfléchissant à mille et une questions, mille et une pensées toutes plus puissante les unes que les autres. Malheureusement, l’une d’entre elles persiste dans mon esprit, comme un signal d’alarme sur l'avenir qui me guette. Une pensée qui ne cesse de se demander comment je vais bien pouvoir tenir dans cette caserne. Une caserne qui est devenue ma maison, ma seconde famille. Un endroit que je ne veux surtout pas quitter, surtout pas après ces mains qu’ils m’ont tous tendu et cette aide qu’ils m’ont apportée. Un endroit qui m'a toujours apporté de la joie mais qui dorénavant, se trouve intimement lié à mon passé et pas de la meilleure manière que ce soit.
    Dim 11 Aoû 2024 - 19:50
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    « Ah oui ? Et tu t'attendais à quoi au juste ? A ce que je sorte petit four et champagne tout en te sautant dans les bras ? » Un pas en ma direction, mes iris toujours en direction de l’ambulancière que je suis en train de retrouver après tant d’années, de manière surprenante, porté par le fruit d’un hasard dont on se serait bien passé mutuellement. Je peux entendre le timbre de sa voix parvenir à mes oreilles, ce sarcasme, cette amertume être présente en elle et je la comprends, je ne cherche même pas à me justifier. La femme que j’ai quitté il y a douze ans est bien différente de celle qui se trouve en face de moi, portant le poids d’un passé qui ni l’un, ni l’autre ne pourra réellement oublier, panser, mais cette femme a continué sa vie après son départ, pour son bien. « Si je n’avais pas été ici ce matin, jamais je n’aurais été au courant de ton retour. Alors ne fait pas semblant d’avoir ne serait-ce qu’un jour espérer des retrouvailles différentes, voire même des retrouvailles tout court. » Un silence que je prends grand soin à faire durer au cours de cette conversation, me contentant de plonger mes iris dans les siens, procurant sans doute l’image d’une confrontation entre deux anciens amoureux, mais la raison d’une compréhension à son égard, de tout le mal que je suis venu provoquer dans sa vie, de mon présent, comme par mon absence. « C’est toi qui est parti je te signale, alors s'il te plaît ne joue pas les hypocrites J.T.. Ça ne t’a jamais réussi. » En l’espace de quelques secondes, à peine plus de trois minutes, certaines habitudes du passé sont plus forte que les nouvelles résolutions, à commencer par ce surnom qui est en train de franchir la barrière de ses lèvres, ne manquant pas de venir provoquer un coeur qui se laisse aller à manquer un battement. Une inspiration que je suis en train de prendre, offrant un instant de pause au cours de cette conversation, un laps de temps tellement court, mais cruellement long à mes yeux, offrant une sensation interminable. « T’as raison. » Et elle le sait Bethany, elle en a conscience et je ne peux nier ses propos. « J’ai toujours pensé que je ne reviendrais jamais à New-York et qu’il n’y aurait jamais de retrouvaille entre nous. » Sans doute un coup de massue que je suis en train de prononcer, ne prenant aucun tact dans mes propos, après tout, elle a demandé sans hypocrisie. « Je pense qu’aujourd’hui t’es d’accord avec moi pour dire que je ne suis pas quelqu’un avec qui tu peux être heureuse, qu’on le veuille ou non, cette journée existe et on est devenu des personnes différentes après cela. » En tous les cas, je suis devenu quelqu’un de différent, une personne bien moins forte que je le pensais, faisant face à une réalité beaucoup trop difficile pour ce petit con que j’étais malgré la trentaine entamée. « Alors non, je m’attendais pas à des petits fours et du champagne, ni même à ce que tu me sautes dans les bras. Je m’attendais à ce que jamais tu n’apprennes mon retour et que tu continues de vivre ta vie, sans que je ne sois dans l’équation. Mais on est plutôt bien placé pour savoir qu’on ne peut pas tout contrôler. » Une réalité que je suis en train de prononcer, le décès de Logan est venu nous ramener les pieds sur terre, nous faire comprendre que malgré notre âge, nous ne sommes pas invisible et que tout peut changer d’une seconde à l’autre, sans doute une adrénaline qui est devenue une addiction, comme un besoin de jouer avec ces limites dès l’instant où la sirène retentit pour annoncer le début d’une intervention. « Ici c’est chez toi, j’en ai conscience et je ne chercherais pas à te mettre mal à l’aise. Je te l’ai dit, c’est grand. Tout ce que je demande c’est que sur le terrain, plus rien de tout cela n’existe, je sais ce que c’est et je ne refuse de le vivre à nouveau. » Une intervention est venue prendre la vie de son grand frère sous mes yeux, dans mes bras, l’accompagnant dans ce dernier chemin qu’il a dû emprunter avant de reposer en paix, hors de question qu’un jour cela puisse se produire avec la petite soeur de Logan, avec cette femme qui m’a fait connaitre l’amour.
    Dim 11 Aoû 2024 - 20:47
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    Une vérité qui me donne un coup de poing dans le ventre. Empêchant l'air d'entrer dans mes poumons pendant quelques secondes, mais qui, en même temps, ne me surprends guerre. Si retrouvaille il y aurait dû y avoir, elle se serait déjà produite et il n'aurait pas attendu un malheureux hasard pour l’avouer. « Je pense qu’aujourd’hui t’es d’accord avec moi pour dire que je ne suis pas quelqu’un avec qui tu peux être heureuse, qu’on le veuille ou non, cette journée existe et on est devenu des personnes différentes après cela. » Des mots que je ne peux pas entendre, lui coupant la parole soudainement, l’index relevé dans un ton de reproche. “Je t’interdis de dire ça !” Un excès de sentiment qui me gagne, trahi par cet éclat de voix. “Je ne suis pas … On à jamais pu … “ Une injustice qui me prend aux tripes alors que je me force à me taire de par cette agacement qui se fait entendre, ce petit son d'énervement précédent mon silence. “Argg, peu importe.” Ne voulant pas en dire davantage. Ne voulant pas lui révéler le fond de ma pensée et ce regret de n’avoir jamais pu essayé d'être heureux ensemble après ce drame. Mon poing finit par se fermer et ma mâchoire par se serrer alors que je reprends mes esprits. Que je reprends cet air froid et cynique, comme pour me camoufler de cet éclat de sentiment encore un peu trop présent. « Alors non, je m’attendais pas à des petits fours et du champagne, ni même à ce que tu me sautes dans les bras. Je m’attendais à ce que jamais tu n’apprennes mon retour et que tu continues de vivre ta vie, sans que je ne sois dans l’équation. Mais on est plutôt bien placé pour savoir qu’on ne peut pas tout contrôler. » Mes yeux finissent par fixer le fond du garage, laissant une colère froide me submerger. Laissant cette voix calme dénuée de vie s’extirper de ma gorge pour rajouter de la froideur à mes propos. “Si tu ne voulais pas être dans l'équation tu n'avais cas rester loin de cette ville, loin de ma vie.” Un retour pour sa femme, mais un retour quand même. Si réellement il ne voulait pas risquer de retrouvailles, il n’avait qu'à dire non et rester dans sa petite vie tranquille, avec sa femme fuyant tout ce qui à pu le faire souffrir un jour. Car après tout c’est bien cela qu’il à fait. Fuir le passé. Préférer se cacher plutôt qu'être là pour les gens qu’il à jadis aimé, du moins s’il les à aimé.  « Ici c’est chez toi, j’en ai conscience et je ne chercherais pas à te mettre mal à l’aise. Je te l’ai dit, c’est grand. Tout ce que je demande c’est que sur le terrain, plus rien de tout cela n’existe, je sais ce que c’est et je ne refuse de le vivre à nouveau. » Mes iris retrouvent le vert de ses yeux. Un regard résigné, mais en même temps plein de multiples sentiments que je n’arrive pas à étouffer malgré moi. “Tu as raison, ici c’est chez moi, mais ne t’en fais pas je suis suffisamment professionnelle pour faire la part des choses. Personne ne saura jamais rien et ta réputation sera sauve.” Une nouvelle remarque mesquine pour lui garantir que malgré notre cohabitation qui s'annonce difficile je ne ternirai en rien sa réputation de capitaine. Une qualité que j’ai gardé. Savoir faire la part des choses malgré une douleur incommensurable qui me consume à mesure de nos échanges et qui me montre à quel point je suis faible malgré ses années à me reconstruire. “De plus, je fais ce boulot depuis suffisamment longtemps pour pouvoir me gérer toute seule comme une grande fille. Alors on s'évite, on fait comme si rien n’avait existé … Comme si nous n’avions pas exister et tout ira bien.” Une dernière tentative pour mettre de la distance entre nous, lui montrant que je ne suis plus la jeune femme fragile que j’étais avant, malgré des failles qui se rouvre trop rapidement. “C'est bien ce que tu veux de toute façon, n’est ce pas ?” Une dernière pique, une dernière attaque pour lui montrer que j’ai bien compris son message, mais aussi pour lui prouver une fois de plus que tout ça c’est à cause de lui, de son départ et pas à cause de moi. Mes yeux retrouvent le sol, alors que ma voix finit par se faire entendre une nouvelle fois. Comme un chuchotement destiné à moi-même, mais que je lui partage, comme pour dire que je commence à comprendre certaines choses et qu’il ne sert plus à rien de garder de nouvelles interrogations dans mon esprit. “En tout cas je suis ravie d’apprendre que j’ai tellement compté pour toi que tu comptais revenir dans cette ville comme un parfait inconnu…” Une douleur qui transparaît, un espoir qui à été piétiné en une conversation pour un passé que j'ai sans doute dû embellir dans mon esprit. Une résignation palpable, alors que mon regard retombe de nouveau dans le sien, sourire légèrement pincé, voulant capituler pour gagner une certaine paix, alors que la vitesse des battements de mon cœur, montre que je suis encore bien loin de cette paix. “Au moins les choses sont enfin claires… Que ce soit pour nous, ou pour Logan.” Timbre plat, sourire factice, je sens une légère larme coulée, signe qu’il est temps de fuir, même si mes pieds sont comme cloués au sol. Mon buste essaie d’esquisser un mouvement, voulant tourner les talons et mettre enfin un terme à cette conversation, alors que mon regard et mes pieds ne suivent pas ma démarche. Restant droite comme un piquet face à lui, comme si une part de moi voulait prolonger ce moment. Un moment qui fait pourtant horriblement mal, mais qui ravive des souvenirs qui ont le don de me faire sentir vivante, chose que j’ai perdu depuis maintenant douze ans.
    Lun 12 Aoû 2024 - 11:30
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    Faceclaim : jensen ackles
    Origines : Européenne - allemand, anglais, un peu d'écossais et d'irlandais
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    Mode de jeu : C'est à la première personne du singulier que je rédige mes rps, j'adore faire évoluer mes persos, je réponds dès que l'occasion se présente d'être sur mon pc
    Date de naissance : 01/03/1980
    Lieu de naissance : New York City (NY)
    Age : 44
    Occupation : Pompier à l'engine compagny 58, capitaine de la brigade des secours, une vocation qui n'était pas la mienne, mais qui est devenue une passion, une occasion de continuer à le faire vivre
    Quartier d'habitation : Harlem
    Type d'habitation : Appartement
    Situation financière : $$
    Situation sentimentale : C'est marié que je suis revenue à New-York, portant cette alliance qui me relie à cette femme qui a su avoir la patience, l'énergie pour me relever, pour me faire remonter à la surface
    Orientations : hétérosexuel
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    The past is supposed to stay the past

    J.T. Hawkins & @Bethany Weaver

    Engine Company 58, Harlem
    06 août 2024


    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    « Tu as raison, ici c’est chez moi, mais ne t’en fais pas je suis suffisamment professionnelle pour faire la part des choses. Personne ne saura jamais rien et ta réputation sera sauve. » Une réputation que je n’ai pas l’intention de préserver, toute personne ayant l’intention de faire des recherches à mon sujet peut rapidement trouver des informations, c’est au sein du département des pompiers de New-York que je suis devenu soldat du feu, c’est dans cette ville que j’ai connu l’intervention la plus difficile de ma carrière. « De plus, je fais ce boulot depuis suffisamment longtemps pour pouvoir me gérer toute seule comme une grande fille. Alors on s'évite, on fait comme si rien n’avait existé … Comme si nous n’avions pas exister et tout ira bien. C'est bien ce que tu veux de toute façon, n’est ce pas ? » Suffisamment longtemps pour savoir se gérer seul, ce sont les propos de Bethany qui parviennent à mes oreilles et qui ne me sont pas étrangers, qui me sont horriblements familier, une pensée que j’ai longtemps eu en moi, que j’ai beaucoup trop souvent crié sur les toits, persuadé que rien ne pouvait m’arriver et pourtant la vie a su me faire redescendre les pieds sur terre. « Bien. » Capitaine dans le grade, mais je ne suis pas ici pour faire preuve de moral auprès des hommes et femmes de cette caserne, encore moins auprès de l’ambulancière. « En tout cas je suis ravie d’apprendre que j’ai tellement compté pour toi que tu comptais revenir dans cette ville comme un parfait inconnu… » Un murmure qui parvient à trouver refuge jusqu’à mes oreilles, sans doute la remarque la plus difficile à entendre de la part de ce premier amour, sentant un coeur réagir à cette pensée, un coeur ne manquant pas de se fissurer, au point de laisser mes iris rompre contact avec Bethany pour venir se poser sur un coin perdu du sol de cette caserne. « Au moins les choses sont enfin claires… Que ce soit pour nous, ou pour Logan. » Un prénom qui a toujours été présent dans notre histoire, responsable de notre rencontre, un prénom qui aura toujours de l’importance entre nous, un prénom qui est destructeur aujourd’hui, un prénom que je ne suis plus en mesure d’associer avec le bonheur, la joie et le plaisir de retrouver mon meilleur ami, un prénom qui ne cesse de mettre en avant ce traumatisme dont je ne pourrais jamais me relever. « Si c’est ce que tu penses, alors je me batterais pas. » Je ne suis pas au sein de cette caserne pour me battre face à l’ambulancière, je ne suis pas ici pour lui faire entendre le fond de ma pensée, mais pour remplir mon rôle de pompier, c’est la raison qui est venue me pousser à baisser les armes, quelques secondes seulement. « C’est justement parce que tu as compté pour moi que je ne voulais pas qu’on se recroise. » Une justification que je suis en train de lui apporter, alors que je libère enfin cette main prise depuis tout à l’heure par mon portable, qui trouvé place sur la table présente à côté de nous, incapable de penser une seule seconde à l’appel de ma femme, qui est tombée sur un répondeur sans avoir prit le temps de me laisser un message. « Je sais pas ce que tu penses, peut-être que cette journée ne t’a pas changé, mais moi oui. Je ne suis plus le J.T. que tu connaissais, je ne serais plus jamais ce gars là et même si ça te semble absurde, j’aurais jamais pu te rendre heureuse, j’aurais jamais pu être là pour toi. » Une porte vers la sincérité que je suis en train de lui ouvrir, pour un coeur qui est en train de s’exprimer bien plus qu’il ne le devrait, pour des propos qu’elle ne risque même pas d’entendre ou qu’elle risque de ne pas vouloir entendre, pas après tout ce qui a pu se passer entre nous, pas avec une telle rancoeur à mon égard. « Il y a certaines choses dont on ne peut pas se relever. » La vie peut reprendre son cours, mais les blessures du passés ne sont jamais cicatrisé avec le temps, douze ans se sont écoulées depuis le décès de Logan, mais cette souffrance est toujours présente en moi, cette douleur avec laquelle je lutte pour ne pas sombrer à nouveau, pour ne pas me laisser porter par mes démons, par ce démon de l’alcool qui est un combat au quotidien.
    Lun 12 Aoû 2024 - 12:49
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    Occupation : Paramedic à la caserne Engine Company 58
    Quartier d'habitation : Richmond Hill
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    Situation sentimentale : Fiancée et en pleine organisation du mariage qui approche à grand pas
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    Libre : En vrac : Fait partie de l'association d'aide aux femmes battues ~ Joue du Ukulélé depuis son plus jeune âge, mais cela fait plusieurs années qu'elle ne le sort plus du placard ~ Pratique des sports de combat ~ A quelque notions de Français ~ A peur des Clowns ~ Ne sait pas cuisiner, mais essaie de manger sainement, malgré une forte attirance pour le trop gras, trop salé et trop sucré ~ A un chat de 2 ans prénommé Snow ~ A toujours des animaux depuis son plus jeune âge (lapin, chat, chien, cochon d'Inde, perruche etc...) ~ Est très proche de sa famille ~ Fait passer le bonheur des autres avant le sien.
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    06 août 2024


    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    « C’est justement parce que tu as compté pour moi que je ne voulais pas qu’on se recroise. » Un rire froid sort de mes lèvres. Le genre de rire digne des méchants sadiques de conte de fée, alors que d’un revers de main je sèche les vestiges de cette larme sauvage qui s’est frayé un chemin sur ma joue. Un vestige qui n'enlève pas cette menace coincé au coin de mes yeux. Celle de m’effondrer de rage, de tristesse ou de douleur. “Sers tes salades à ta femmes si tu le veux, mais pas à moi ! Quand on tient à quelqu'un on ne l’abandonne pas.” La voix se raffermit, résonnant peut-être un peu trop dans cette caserne, dans ce garage encore désert. Une justification que je trouve facile, lâche et qui sens le mensonge à des kilomètres à la ronde, du moins c’est ce que je préfère croire. « Je sais pas ce que tu penses, peut-être que cette journée ne t’a pas changé, mais moi oui. Je ne suis plus le J.T. que tu connaissais, je ne serais plus jamais ce gars là et même si ça te semble absurde, j’aurais jamais pu te rendre heureuse, j’aurais jamais pu être là pour toi. » Encore un pas vers lui, un pas qui réduit un peu trop notre distance, laissant ma tête se pencher vers le haut pour le forcer à me regarder dans les yeux. “Parce que tu crois que je suis là même personne qu’il y à douze ans peut-être ? La Bethany que tu as connu n’existe plus. Une partie d’elle est morte avec Logan et l'autre avec ton départ...” Voix dénuée de sentiment, mais qui trouve une résonance plus basse, comme une confidence faite entre mes dents serrées. Moi qui voulais éviter cette conversation, qui voulait éviter cet homme, voilà que le robinet à reproches est ouvert, me laissant déblatérer des paroles à vitesse grand V, sans même avoir le temps de freiner le flot de mes pensées. “C’est bien beau de te justifier en disant que c’est mieux comme ça, que tu n’aurais pas pu être là pour moi …  Mais je te signale que tu n’a pas été là pour moi ! Que tu n'as même pas essayé d'être là …” Acte que je ne lui pardonnerai sans doute jamais, malgré ses beaux discours d’homme pseudo protecteur. Une douleur lancinante dans ma cage thoracique m'empêche de respirer normalement, augmentant mon rythme cardiaque et le rythme de cet oxygène que j'explique à chaque phrase. « Il y a certaines choses dont on ne peut pas se relever. » Encore une fois, mes commissures s'étirent en ce qui ressemble à un rictus moqueur, mesquin, alors que mon index se pose de nouveau face à lui, risquant même un contact avec son torse. “Logan était peut-être ton meilleur ami, mais c’était mon frère, mon sang !  Et comme si ça ne suffisait pas, tu es partie au pire moment de ma vie ! Alors je pense être plutôt bien placé concernant les évènements face auquel on peut ou ne peut pas se relever.” Des paroles que j’appuie avec cet index qui cette fois se dépose sur ma poitrine, comme s’il s’agissait là d'un jeu malsain, du jeu du “qui à le plus souffert entre nous deux”. “A deux on aurait pu traverser tout ça, on aurait été plus fort et ça je le sais car j’avais confiance en nous. J'avais confiance en toi. Et même Logan croyait en notre histoire.” Me servir de mon frère est petit, j'en ai bien conscience, mais Logan, hormis le choc de la découverte de notre histoire, à toujours été bienveillant nous concernant. Imaginant J.T. devenir son frère par alliance ou nous taquinant sans cesse sur l’avenir radieux et gnangnan qui nous attendait. “Mais finalement on ne le saura jamais puisque tu as préféré fuir. Tu as fait ton choix sans même sourciller, sans même un regard en arrière et ça je ne te le pardonnerai jamais.” Une cassure se fait sentir dans ma voix, une cassure qui se retrouve dans mes yeux embrumé par ces larmes de colère qui les font anormalement briller. Un espace que je retrouve en me reculant, ayant donné le coup fatal, la parole douloureuse aussi bien pour lui, que pour moi qui pensait avoir fait la paix avec toute cette histoire. “En tout cas j'espère que ta nouvelle vie en vaut la peine.” Une remarque totalement gratuite et mesquine que j’envoie à l’encontre de sa femme qui est une parfaite innocente dans cette histoire et de sa nouvelle vie. Une femme qui n’a rien demandé et pourtant que je hais déjà. Lui qui me sert le refrain de choses dont on ne se relève pas et qui, pourtant, à refait sa vie bien rapidement. Un jugement que je porte en mettant toute rationalité de côté car après tout j’ai moi-même rencontré quelqu'un. Une présence qui à été là au pire moment, qui m'a vue souffrir, sombrer. Qui m'a relevé et nous voilà maintenant fiancé avec une nouvelle vie en vue, même si J.T à raison sur un point. Certaines choses nous change à jamais et malgré ce renouveau, j’ai conscience que ce bonheur n’est qu’un pansement à mon malheur et que cette haine que je sors au brun aujourd'hui, n’est qu’une façade pour essayer d’enfouir tout ce passé qui cherche à refaire surface, mais auquel je ne veux pas penser par peur de ce qui pourrait en ressurgir.
    Lun 12 Aoû 2024 - 13:51
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    J.T. Hawkins
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    06 août 2024


    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    « Parce que tu crois que je suis là même personne qu’il y à douze ans peut-être ? La Bethany que tu as connu n’existe plus. Une partie d’elle est morte avec Logan et l'autre avec ton départ... » Ce n’est une vérité surprise que je suis en train d’entendre, mais une vérité qui fait mal, qui me brise de l’intérieur, alors que mon regard rompt contact avec celui de l’ambulancière, comme un besoin de fuir ce contact visuel, reprendre mes esprits en une poignée de seconde. Cette conversation est en train de provoquer un combat en moi que je ne suis pas capable d’expliquer, une lutte entre encaisser les coups et garder ma vérité pour moi, garder les conséquences d’un drame qui a détruit beaucoup trop de vies. « C’est bien beau de te justifier en disant que c’est mieux comme ça, que tu n’aurais pas pu être là pour moi …  Mais je te signale que tu n’a pas été là pour moi ! Que tu n'as même pas essayé d'être là … » Toute la souffrance Bethany, elle est en train de parvenir à mes oreilles, une souffrance qui est en train de devenir réalité à mes yeux, sans doute l’une des raisons de ne pas avoir l’envie que nos chemins se croisent, bercé par l’illusion que mon absence est ce qui fut le mieux pour elle, ce qui me convainc de la meilleure réalité possible à sa vie.

    « Logan était peut-être ton meilleur ami, mais c’était mon frère, mon sang !  Et comme si ça ne suffisait pas, tu es partie au pire moment de ma vie ! Alors je pense être plutôt bien placé concernant les évènements face auquel on peut ou ne peut pas se relever. » Un sang-froid qui est mis à rude épreuve, parce qu’elle est ma faiblesse, parce que sentir son index s’appuyer contre mon torse, percevoir toute sa colère, sa peine à travers le timbre de ma voix est en train de m’atteindre, bien plus que je ne l’aurais pensé, me brisant sans que je ne puisse maîtriser la situation. « A deux on aurait pu traverser tout ça, on aurait été plus fort et ça je le sais car j’avais confiance en nous. J'avais confiance en toi. Et même Logan croyait en notre histoire. » Il n’y a qu’un seul est unique but aux propos de Bethany : celui de me faire mal, de me faire du mal, comme je lui en ai fait et elle y parvient avec beaucoup trop de facilité, alors que je ne peux contrôler cette envie de noyer ma peine, laissant mes doigts s’agiter nerveusement entre eux, pour lutter face à cette addiction, face à cette douleur, face à la réalité du présent. « Mais finalement on ne le saura jamais puisque tu as préféré fuir. Tu as fait ton choix sans même sourciller, sans même un regard en arrière et ça je ne te le pardonnerai jamais. » Une lueur de colère que je ne suis pas capable de masquer à travers mes iris, pour un calme qui est en train de se faire la malle, sans doute emporté par un besoin que je ne suis pas capable de combler, par un manque avec lequel je ne cesse de résister, sans doute plus encore aujourd’hui, à l’instant présent, ne prenant pas compte de ces têtes curieuses qui sont en train de nous observer à travers ses vitres qui les séparent de l’action principal de la caserne. « En tout cas j'espère que ta nouvelle vie en vaut la peine. » Il suffit parfois d’une goutte, une seule pour faire déborder un vase bien trop plein, une seule étincelle pour venir allumer un feu que l’on ne pourra plus maîtriser par la suite. « Je veux pas que tu me pardonnes. » Il n’y a plus la moindre trace de sérénité à travers le timbre de ma voix, une colère que je ne suis plus capable de masquer, que je ne suis pas capable de maîtriser. « Ce que je veux, c’est que tu m’en veuilles, que tu me haïsses, que tu me détestes, parce que tant que tu feras ça, alors tu te protégeras de moi, tu resteras loin de moi et ça sera pour ton bien. Tu penses qu’on aurait pu s’en sortir ensemble tous les deux ? Mais la vérité c’est que je t’aurais détruite, je t’aurais éteinte, je t’aurais pulvérisé Beth’, sauf que toi contrairement à Logan t’aurait vécu tout ça en étant vivante. » Une responsabilité que je ne serais jamais capable de m’enlever des épaules, une intervention que je n’ai eu de cesse de revivre en boucle, ne faisant que mettre en avant tout ce que j’ai pu faire de mal, de ce que j’aurais pu faire de différent pour changer la réalité, pour modifier un présent avec lequel je dois vivre. « Il croyait peut-être à notre histoire, comme nous même on le faisait et sans sa mort, tout aurait été différent, mais tout à changé avec sa mort et cette donne il ne l’avait pas quand il était vivant. Cette donne n'existait pas avant cette intervention, ce que je suis n’existait pas avant ce jour-là. » Une rage que je peine à maintenir en moi, une colère qui est en train de marquer les traits de mon visage, qui est en train de se traduire à travers mes iris, alors que je laisse ma main passer nerveusement dans mes cheveux, un moyen de garder mes doigts en mouvements, de lutter face à moi-même, face à ce besoin que mon corps est en train de me réclamer.
    Lun 12 Aoû 2024 - 14:31
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    « Je veux pas que tu me pardonnes. » L’incompréhension gagne mes traits, ne m'attendant pas à une telle réponse. Ne m'attendant pas à une telle intonation dans sa voix. Une colère que je ne lui connais pas, montrant qu’en effet il à changé tout comme j’ai changé.  « Ce que je veux, c’est que tu m’en veuilles, que tu me haïsses, que tu me détestes, parce que tant que tu feras ça, alors tu te protégeras de moi, tu resteras loin de moi et ça sera pour ton bien. Tu penses qu’on aurait pu s’en sortir ensemble tous les deux ? Mais la vérité c’est que je t’aurais détruite, je t’aurais éteinte, je t’aurais pulvérisé Beth’, sauf que toi contrairement à Logan t’aurait vécu tout ça en étant vivante. » “Mais tu ne vois pas que je suis déjà détruite ?! Que j'ai arrêté d'être vivante il y à douze ans ?!” N’y tenant plus, je laisse un éclat de voix s’extirper de ma cage thoracique si frêle. Un cri du cœur qui en découvre beaucoup trop sur moi. Sur cette nouvelle version de Bethany, celle qui à subi l’enfer. Qui à dû se redécouvrir au fil des années et qui ne s’en serait sans doute pas sortie sans Craig. Sans l'homme qui partage ma vie et que je laisse bien trop de côté dans mon esprit depuis le début de cette journée. « Il croyait peut-être à notre histoire, comme nous même on le faisait et sans sa mort, tout aurait été différent, mais tout à changé avec sa mort et cette donne il ne l’avait pas quand il était vivant. Cette donne n'existait pas avant cette intervention, ce que je suis n’existait pas avant ce jour-là. » Je fais soudainement volte face, me mettant dos à lui avant de laisser mes deux mains se perdre dans ma tignasse blonde. Avant de laisser mes larmes finalement couler, moi qui lutte depuis des dizaines de minutes pour m'éviter cette faiblesse. “Arrête de te servir de sa mort comme d’une excuse pour ta lâcheté !” Un tour sur moi même rapide accompagné de cette voix à la limite du cris. Une voix brisée signe d’une souffrance que j'étouffe depuis bien des années. Persuadée d’avoir réussi à surmonter ces traumatismes. Une conversation qui prend des allures de dispute shakespearienne, laissant un spectacle bien étrange aux yeux des petits curieux que je ne vois pas, mais qui sont de plus en plus présents. “On sait très bien que ce métier comporte des risques, on le sait tous et Logan était le premier au courant en acceptant de s’engager dans ce milieu.” Une vérité que je lui expose, consciente des dangers que combattre flammes et autres catastrophes peut engendrer au point d’en risquer sa vie. “C'était un risque qu'il à toujours été prêt à prendre pour sauver des vies et il est malheureusement mort en héros et toi …. Toi, au lieu de porter ça en honneur, tu te sert de sa mort pour expliquer ton acte, ta lâcheté, ton abandon.” Une rage qui est en train de teinter mon visage de rouge, essayant de détourner l'attention sur Logan, sur son objectif de vie et sur la raison qui m’a poussé à suivre ses traces. Un détournement qui m’empêche de m’étendre sur ma propre souffrance. Sur ses sentiments contradictoires que je ressens. “Ça te soulage de te dire que tu m'a préservé en fuyant ? Soit, pense le si ça fait du bien à ta fichu conscience. Convainc toi d’avoir fait le meilleur choix si c’est ce que tu veux, mais arrête de te servir de Logan comme d’une excuse.” Des paroles au sonorité menaçante, laissant mon palpitant tambouriner dans ma poitrine, essayant de me cacher derrière une haine qui n’en est pas une. Derrière une colère qui n’est là que pour masquer le fait qu’il n’a fallu qu'un regard pour que je lui pardonne tout. Pour que l’espoir d’un retour en arrière prenne possession de ma tête et pour que je me haïsse devant cette faiblesse puérile de la pauvre petite gamine romantique que je suis encore malgré les années de torture vécu.
    Lun 12 Aoû 2024 - 15:22
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    « Arrête de te servir de sa mort comme d’une excuse pour ta lâcheté ! » Une toute nouvelle attaque qui est en train de parvenir à mes oreilles, me touchant en plein coeur, alors que je suis en train de passer ma main sur mon visage, que mes doigts sont en train de se poser sur mes tempes, avant de trouver contact le dossier de cette chaise présente autour de nous. Une crispation de mes phalanges que je ne peux contrôler, penché en avant, la tête baissé vers le sol, après avoir prit soin de fermer mes yeux, me retrouvant dans un combat de boxe entre Bethany, sa rancoeur à mon égard et moi-même, cette peine qui me ronge de l’intérieur. « On sait très bien que ce métier comporte des risques, on le sait tous et Logan était le premier au courant en acceptant de s’engager dans ce milieu. » « Je l’sais ça. » Un métier que j’ai intégré pour suivre les traces d’un meilleur ami, qui a fini par devenir une passion, une bouée de sauvetage et l’unique moyen pour continuer de rendre hommage à celui qui m’a fait découvrir les soldats du feu. « C'était un risque qu'il à toujours été prêt à prendre pour sauver des vies et il est malheureusement mort en héros et toi …. Toi, au lieu de porter ça en honneur, tu te sert de sa mort pour expliquer ton acte, ta lâcheté, ton abandon. » Nouvelle attaque à mon égard, que je suis en train d’encaisser à travers une longue inspiration, avec l’espoir de réussir à prendre le dessus sur cette haine qui est en train de se propager en moi à travers chaque veine de mon corps. « Ça te soulage de te dire que tu m'a préservé en fuyant ? Soit, pense le si ça fait du bien à ta fichu conscience. Convainc toi d’avoir fait le meilleur choix si c’est ce que tu veux, mais arrête de te servir de Logan comme d’une excuse. » Sans doute le coup de trop, la frappe de trop, qu’elle soit verbale où non, celle qui contracte mes muscles, qui permettant à mes doigts de faire basculer cette chaise en arrière, en même temps que je suis en train de me redresser, pour un nouveau regard en direction de Bethany. « Fous moi la paix. C’est assez honnête ça pour toi ? » Ma question n’attend pas de réponse de la part de l’ambulancière, une confrontation qui a besoin de prendre fin, pour le bien de chacun d’entre nous. « Tu veux que je sois claire ? Continues de croire que je suis la sombre merde que tu penses, continue de croire que je suis celui que tu décris, penses ce que tu veux de moi, je m’en cogne. Mais lâche moi. » Une colère qui est en train d'accompagner de manière beaucoup trop intense les derniers mots que je suis en train de prononcer, pour un regard en direction de Bethany, pour un pas en sa direction. « Arrêtes de courir après des réponses que tu n’auras pas, après des réponses que tu n’as même pas envie d’entendre, je suis lâche ? Très bien. Mais tu t’es déjà demandé une seule fois pourquoi j’avais fait ça ? Je te parle pas de me trouver des adjectif peu qualificatif, mais de pourquoi j’ai eu besoin de quitter New-York ? Bien sûr que non, parce que c’était beaucoup plus facile de te dire que j’étais l’enfoiré dans cette histoire, le gros connard qui ose quitter la fille après qu’elle ait perdu son frère, plutôt que de comprendre qu’avant même de pouvoir être là pour toi, je n’arrivais même pas à être là pour moi, que je … » Une sirène qui est en train de résonner dans l’ensemble de la caserne, me coupant en plein vol, sans doute la meilleure chose qui puisse se produire, alors que nous sommes mutuellement en train de perdre le contrôle de ses retrouvailles,. « Cette conversation est terminée. » Un point final à un conflit que l’on ne pourra jamais régler, qu’elle ne pourra jamais comprendre et que je ne pourrais jamais le faire également, chacun plongé dans les douze années que nous avons vécu loin l’un de l’autre. C’est en direction du camion des secours que je suis en train de me rendre, répondant à l’appel de ma brigade sur les lieux d’une intervention, de renfort à une autre unité de la ville de New-York. Une tenue de pompier que je suis en train d’enfiler, malgré la lourde chaleur de cette saison estivale, oubliant la présence de mon portable sur la table où se trouve Bethany, n’ayant pas conscience que ma femme est en train de me joindre une nouvelle fois, laissant l’écran s’éclairer de toute sa lumière.
    Lun 12 Aoû 2024 - 16:18
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    Date de naissance : 14/06/1986
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    Occupation : Paramedic à la caserne Engine Company 58
    Quartier d'habitation : Richmond Hill
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    Situation sentimentale : Fiancée et en pleine organisation du mariage qui approche à grand pas
    Orientations : Hétérosexuelle
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    Libre : En vrac : Fait partie de l'association d'aide aux femmes battues ~ Joue du Ukulélé depuis son plus jeune âge, mais cela fait plusieurs années qu'elle ne le sort plus du placard ~ Pratique des sports de combat ~ A quelque notions de Français ~ A peur des Clowns ~ Ne sait pas cuisiner, mais essaie de manger sainement, malgré une forte attirance pour le trop gras, trop salé et trop sucré ~ A un chat de 2 ans prénommé Snow ~ A toujours des animaux depuis son plus jeune âge (lapin, chat, chien, cochon d'Inde, perruche etc...) ~ Est très proche de sa famille ~ Fait passer le bonheur des autres avant le sien.
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    06 août 2024


    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    Un sursaut de frayeur me gagne lorsque la chaise présente entre les mains du capitaine finit au sol dans un fracas. Un point de non retour signé par nos états de colère respectif. Un état que nous n'imaginions sans doute pas atteindre au début de cette journée et pourtant. Pourtant nous ne cessons d'enchaîner les coups. Des coups donnés par des mots peu réfléchis, par des mots qui sortent de nos cœurs, mais qui n’en provoquent pas moins une intense douleur. Une douleur de plus en plus puissante à mesure des paroles qui s'échappent de ses lèvres. Des mots qui m'empêchent de respirer, de répondre. Perdant totalement pied alors qu’il pense que cette fausse haine que j’ai pour lui est là depuis le début. Alors qu’il ose se demander si je me suis mise à sa place, alors que chaque jours durant les premières années suivant ce drame je me suis demandé ce que j’avais fait de mal pour qu'il parte. Je me suis blâmée moi-même face à son départ, me disant que je n’ai pas su être là pour lui à cause de mon égoïsme. Une flagellation qui trouvait son origine dans cette haine de mon reflet, dans cette perte soudaine d'identité une j'ai ressenti lui cherchant sans cesse des excuses pour son acte car mon amour pour lui dépassait tout. Des larmes qui continuent de rouler sur mes joues alors que je le mord la joue pour ne pas exploser. Pour ne pas lui dire que je me suis forcée à le haïr. Que lorsque j’ai compris qu’il ne reviendrait pas, je me suis cachée derrière cette fausse haine à son égard pour essayer de reprendre vie, pour ne pas me laisser sombrer. Mais la vérité est toute autre. La vérité est que je pensais le haïr, que je pensais avoir réussi à transférer mon mal-être sur lui à tort. Mais il s’agit là d’une vérité qu’il ne saura jamais car finalement il à sans doute raison. Peut être que la haine de l’autre est la décision la plus sage que nous puissions prendre en ce moment, alors que tout mon être me crie de me calmer, d’essayer de comprendre ce qui le ronge car clairement quelque chose semble m’échapper comme si j'étais face à un étranger. Un combat interrompu par cette alarme que je ne connais que trop bien. Une conversation qu’il détermine comme terminée partant sans se retourner. Me laissant le souffle court, me forçant à fermer les yeux pour sécher ces larmes qui n’ont pas encore coulé. Une vibration qui me tire de ma torpeur, pour une lueur sur la table. Un téléphone oublié la. Son téléphone. Comme si le choc n’avait pas été suffisamment dévastateur, je vois une photo apparaître sur ce téléphone. Une photo que je ne peux éviter, m’approchant de l’appareil pour y découvrir une femme, belle, souriante tenant dans ses bras un enfant. Son enfant si j’en crois la ressemblance. Un dernier coup qui me met K.O, ne me donnant pas la force de courir jusqu'au camion qui démarre tout juste, tandis que je prends le téléphone en main, me refusant de me laisser traîner aux yeux de n’importe qui. Aux yeux des regards indiscrets qui sont moins nombreux maintenant que la dispute est fini.

    L’agitation se calme dans le garage même si mes oreilles bourdonnent encore. Je me dirige enfin vers les espaces communs, voulant laisser tout ce moment derrière moi alors que Lisa s’approche de moi, son air de miss potin sur le visage, chose qui m'agace deja. “C'était quoi ça ? Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu connaissais le Capitaine Hawkins ?” Une conversation que je ne comprends pas tout de suite, mais surtout que je refuse d’avoir, voulant garder un minimum de vie privée pour moi. “S'il te plaît Lisa ce n’est pas le moment …” A la limite d’un chuchotement, je prononce ces mots pour couper une conversation qui n’a pas encore démarrée. Mais ma voix est fatiguée et ma persuasion n’est visiblement pas suffisamment puissante pour faire taire cette chipie qui d’ordinaire me fait rire. “Avoue-le, c’est ton ancien amant n'est-ce pas ? On aurait dit une sorte de remake de Roméo et Juliette plein de drame, de colère et d’amour passionnel inavoué… Tellement romantique.” Je me stop net, faisant volte face vers la brune avant de lui envoyer un regard assassin. “Fiche moi la paix d’accord ? Oui le Capitaine Hawkins est une vieille connaissance, non nous ne sommes pas un remake débile d’un quelconque couple torturé et toi, apprends à t’occuper de tes affaires ok ?” Voix anormalement sèche, je laisse Lisa en plan avant de partir m’enfermer dans les toilettes pour obtenir ne serait qu’un moment de silence et pour enfin laisser couler librement ses larmes que je retiens depuis trop longtemps.

    Je ne saurais dire combien de temps je suis restée là dans les toilettes assises sur ce sol froid en quête d’une quelconque quiétude. Je me décide enfin à sortir de ma cachette me passant d’abord de l'eau sur le visage avant de rejoindre les parties communes. Un bruit de camion m’alerte sur le retour de la brigade des secours, m'étant instinctivement ma main dans ma poche à la recherche de ce téléphone qui n'est pas mien. Une sorte de drapeau blanc que je compte lui tendre après ce combat de coq que nous nous sommes livrés. Une nouvelle fois je tente de rejoindre le garage, mais le Capitaine est plus rapide, passant les portes pour apparaître juste devant moi évitant de justesse une nouvelle collision. “Tiens tu l’avais laissé sur la table et … Ta femme à essayé de te joindre.” Je lui tends son téléphone, n’osant pas croiser son regard alors que pour la première fois depuis le début de la journée je m'adresse à lui calmement. “Au fait, félicitations…” j'émets une courte pause, ne sachant pas si la suite de ma phrase est une bonne idée, mais de toute façon il est trop tard maintenant. “Il est très mignon. Il te ressemble.” Mon regard trouve le sien une fraction de seconde avant de finalement me décider à faire volte face et initier un mouvement de départ pour ne pas revivre l’enfer de ce matin, car après tout dans cette nouvelle vie qu’il s’est construite il y à un petit être innocent qui n’a rien demandé et que je ne peux pas haïr. Alors autant suivre cette consigne que nous avons énoncé plus tôt. Celle de l'ignorance de l'autre pour que tout ce passe pour le mieux ou du moins pour essayer de faire en sorte que tout ce passe pour le mieux.
    Lun 12 Aoû 2024 - 17:16
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    Mode de jeu : C'est à la première personne du singulier que je rédige mes rps, j'adore faire évoluer mes persos, je réponds dès que l'occasion se présente d'être sur mon pc
    Date de naissance : 01/03/1980
    Lieu de naissance : New York City (NY)
    Age : 44
    Occupation : Pompier à l'engine compagny 58, capitaine de la brigade des secours, une vocation qui n'était pas la mienne, mais qui est devenue une passion, une occasion de continuer à le faire vivre
    Quartier d'habitation : Harlem
    Type d'habitation : Appartement
    Situation financière : $$
    Situation sentimentale : C'est marié que je suis revenue à New-York, portant cette alliance qui me relie à cette femme qui a su avoir la patience, l'énergie pour me relever, pour me faire remonter à la surface
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    06 août 2024


    TW fantôme du passé, rupture, décès, possible injure

    Une veste de l’uniforme des pompiers que je suis en train d’accrocher à la poignet de la porte du camion des secours, marquant notre retour au sein de la caserne après ma toute première intervention à la tête de cette brigade, laissant ce polo blanc se montrer à nouveau. Tour à tour, mes mains sont en train de faire glisser les bretelles du treillis, que je prends soin de retirer, non sans un certain soulagement avec une telle chaleur présente en plein mois d'août. Une inspiration que je suis en train de prendre, portant mon regard au loin dans la rue présente en face de moi, à peine ai-je remis au pied ces chaussures de sécurité, alors que derrière moi m’attend toute une caserne qui ne me connait pas, mais qui a assisté en spectateur à cette dispute que j’ai pu avoir tout à l’heure avec l’une de leur ambulancière. Il y a meilleur comme premier jour. Une main que je pose tour à tour sur les épaules de chacun de mes hommes, un acte qui me permet à ma manière de les féliciter de cette toute première collaboration, avant de poursuivre mon chemin en direction de l’intérieur de cette caserne. Un taux de colère encore présent dans mon organisme, cette nervosité continuant de couler dans mes veines, qui me pousse à ouvrir et fermer la main droite, en même tant que mes pas me mènent à cette porte battante que je suis en train de franchir. « Oh. Décidément. » Deux mots que je ne peux garder pour moi, qui franchissent la barrière de mes lèvres sans que je n’ai le temps d’y réfléchir, alors que nous avons une nouvelle fois failli entrer en collision. « Tiens tu l’avais laissé sur la table et … Ta femme à essayé de te joindre. » Iris posé sur l’appareil qu’elle tient dans sa main, laissant mes sourcils se froncer, alors que mes doigts glissent sur la poche de mon pantalon, constatant l’absence de ce bien qui est le mien. « Merci. » Une pointe au coeur accompagne ma prise de parole, alors que l’entendre parler de ma femme vient laisser un goût étrangement amère dans ma bouche, laissant le passé et le présent se mélanger, me rappelant qu’avant ce drame, avant cette perte, cela aurait dû être elle à porter ce statut. « Au fait, félicitations… » Une incompréhension que je ne peux masquer, qui se traduit à travers le moindre trait de mon visage, à travers ce regard qui est posé sur l’ambulancière présente en face de moi, ne comprenant pas la direction de ces congratulations. « Félicitation ? » « Il est très mignon. Il te ressemble. » Jeffrey Junior, c’est donc de mon fils dont elle est en train de parler, ce garçon que ma femme est venue mettre au monde il y a quelques années et dont Bethany est venue découvrir son existence au travers d’une photo, moi qui voulait éviter le fait accomplit, c’est manqué. « Ouai. Merci. » Un malaise que je ne peux masquer, ni dans le timbre de ma voix et encore moins dans mes gestes, à commencer par ce regard qui navigue autour de nous, peut-être une nouvelle fois à la recherche d’un public. « T’aurais pas dû l’apprendre comme ça, je suis désolé. » C’est bien peu de le dire, même si je doute qu’elle me croit réellement. « Je suis désolé aussi pour tout à l’heure. J’aurais jamais dû m’énerver sur toi comme je l’ai fait. » Vérité que je suis en train de pointer du doigt, sans la moindre fierté présente en moi, douze années se sont écoulées et tant de choses ont changé, nous allons devoir apprendre à nous adapter, surtout maintenant que nous travaillons dans la même caserne. « Il aurait été fier de toi et surtout il aurait aimé pouvoir partager ne serait-ce qu’une garde avec toi. » Bien plus qu’une passion aux yeux de Logan, le monde des pompiers était une véritable évidence, une vocation pour laquelle il était venu au monde, nul doute qu’il aurait eu peur pour sa petite soeur, mais il aurait été remplie de fierté de pouvoir agir aux côtés de sa soeur, de celle qui partage le même sang que lui. Un léger mouvement de la tête, avant de relever ma main, quelques centimètres à peine, portable toujours présent entre mes doigts, avant que je ne passe à côté de Bethany, un appel à venir auprès de ma femme, ayant cette amère apréhension de devoir lui annoncer le retour de mon premier amour dans ma vie professionnel.
    Lun 12 Aoû 2024 - 20:31
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    « T’aurais pas dû l’apprendre comme ça, je suis désolé. » Un battement manqué, mais un calme qui ne me quitte pas comme si notre dispute précédente m’avait totalement vidée de mes forces. “Ce n’est rien.” Étrangement mon coeur veut croire à sa sincérité, même si mon esprit me dicte que peu importe la manière de l’apprendre, la stupeur aurait été la même. La douleur aurait été la même. « Je suis désolé aussi pour tout à l’heure. J’aurais jamais dû m’énerver sur toi comme je l’ai fait. » Mes yeux remontent vers les siens, laissant ma commissure gauche se relever légèrement face à cet aveu. Des lèvres un peu pincées, comme pour marquer cette gêne qui me gagne, mais également ce léger soulagement qui me prouve qu’il n'existe pas uniquement de la haine entre nous. J’hausse finalement les épaules, ne sachant que dire, les mots restant bloqués dans ma gorge probablement à force d’avoir trop crié, trop pleuré. La gêne devenant trop forte, je fini par faire volte face et pourtant je reste planté là, seulement à un pas de lui. Beaucoup de changements ont eu lieu dans nos vies durant ces nombreuses années et force est de constater que la cohabitation sera des plus dur.  Un renouveau, un besoin de réapprendre à connaître l'autre. Autant de choses qui expliquent notre comportement de tout à l’heure. Autant de choses qui se mélangent pourtant à un passé, comme si une part de nous était finalement resté prisonnier d’un temps révolu. « Il aurait été fier de toi et surtout il aurait aimé pouvoir partager ne serait-ce qu’une garde avec toi. »  Mes yeux s’écarquillent soudainement, et ma tête se redresse instinctivement. De nouvelles larmes me menacent, mais étrangement elles ont une saveur plus douce, plus positive dans mon esprit. “Merci … C’est pour lui que j’ai fait ça. Je voulais continuer à le faire vivre et à lui rendre hommage à ma manière.” Une phrase qui est une sorte de murmure. Un murmure criant de vérité car oui, c’est la seule chose que j’ai trouvé pour me rapprocher de mon frère malgré son trépas. Une volonté de marcher dans ses pas, de le rendre fière peu importe où il est. Et entendre cette confirmation de son meilleur ami, ne peut que me mettre une sorte de baume au cœur. Malgré cette mâtiné bien étrange que nous avons vécu tous les deux. Je sens le brun passer à mes côtés, voulant probablement partir avant que tout ne vire de nouveau au drame. “J.T ?” Une prise de parole qui m’échappe au travers de ce simple surnom que je prononce de nouveau, comme si finalement mes bonnes résolutions pour mettre de la distance entre nous sont tout bonnement impossibles à tenir. “Je crois que moi aussi je dois m’excuser pour tout à l’heure … Il y à des choses que je n’aurai jamais du dire.” Des armes qui tombent avec une facilité déconcertante, alors que je fini par baisser la tête, honteuse de celle que j’ai été il y à quelques heures à peine. “Je ne voulais pas te blesser… Ou peut-être que si en fait, je ne sais pas. Mais … je ne le pensais pas, enfin … pas tout.”C’est dingue comme sa présence peut me changer. Peut me faire capituler à vitesse grand V tout en ramenant ma fébrilité à la surface. Tout en ramenant l’ancienne Bethany à la surface de mon armure. Des yeux qui détaillent ses bottes, alors que je fini par me racler la gorge pour essayer de reprendre un quelconque aplomb. Saisissant rapidement une porte de sortie avant de tomber dans le sentimentalisme. “Tu devrais la rappeler.” Un léger coup de tête vers son téléphone qu’il tient toujours dans ses mains. Le relançant dans cet élan que j’ai moi-même interrompu en l'apostrophant il y à quelques secondes. Un regard qui retombe dans le sien, lui lançant une sorte de sourire triste, résigné, alors qu’enfin je me dirige vers la cuisine espérant pouvoir mettre cet épisode plus qu'étrange derrière moi. Même si j’ai bien conscience que plus rien ne sera aussi simple dorénavant.  
    Mar 13 Aoû 2024 - 12:39
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