#TheEmpireCity

j'hésite entre ta position sociale, ton cercle et ton milieu... ou simplement tes cuticules. qui sait ? ils sont d'une perfection et d'un nacre.

est-ce que tu aurais trouvé une faiblesse dans mon flegme ? tant de ton attention me couvrant de bienveillance.

l'impulsion première ne peut venir de moi, elle est propre à chacun. vaine perte de temps, comble de l'inutilité. j'ai plus agréable et productif comme activité.

plus dynamique et moins classique ? tu attises ma curiosité.

Si mes cuticules sont dans l'équation, peut-être que je peux les planter dans ton torse ? Et comment cela mon "cercle" ? Est-ce que tu connais mes proches, même ?

La seule bienveillance que tu trouveras, c'est quand je serai satisfaite de te voir faire le pitre pour me distraire alors travaille, manant, la charité n'attend pas.

Donc j'étais proche de la vérité. Soit, tu es libre d'agir comme bon te semble dans les limites de la liberté de tout à chacun.

C'était à prévoir quelque chose comme une activité physique - et non, je ne parle pas de sexe. De l'accrobranche ou de l'escalade, par exemple ? Et après, nous verrons vers quoi le reste de la journée nous mène. Qu'est-ce que tu en penses ?

dans mon torse ? j'ai une préférence pour les épaules.
il n'est pas difficile d'obtenir des informations sur toi et tes amies.

tant d'autorité dans ta voix, j'en ai des frissons. c'est mal mon lapin.

est-ce si important pour toi d'avoir raison ? ou un semblant de vérité à goûter ?

Comme je me suis douté que ton esprit allait voltiger ailleurs. Tu es incorrigible, tu es au courant de ça ?
Dis moi ce que mon "cercle" a, que je comprenne.

La seule chose de mal serait de te laisser prendre l'ascendant.

Imagine que j'aime comprendre autant que j'aime avoir raison même s'il m'est plus facile d'admettre que j'ai tort plutôt que d'enterrer la vérité... Dans la plupart des cas.

Et tu n'as pas répondu à ma dernière question.

j'ignore tout de tes allégations mon lapin.
vous êtes généralement des demoiselles plutôt aisées s'amusant volontiers avec un verre à la maison. des privilégiées.

nos rapports seront donc éternellement une lutte ?
je t'offre l'ascendant avec plaisir.

je l'imagine sans aucune difficulté. je sens presque tes talons sur mon épiderme, me piétinant pour en extraire la moindre goutte de vérité. de réalité.

quand ?

Là, tu te joues de moi.
Il y a de ça, oui. Ce n'est pas ça qui nous a rapproché, loin de là. Dans chaque sourire et verre porté aux lèvres, il y a des douleurs atténuées que l'on fête.

N'est-ce pas ce que tu cherches ? Troubler, piquer, chercher ?
J'ai la sensation qu'il y a surtout un contexte où tu me laisserais avoir l'ascendant...

La torture est donc autorisée, je note. Si je dois le faire pour que tu te confesses, prépare-toi à adorer souffrir.

Vendredi soir si tu ne travailles pas. Sinon, mon samedi n'est pas encore figé donc tu as un droit de réponse.

jouer ? si peu pour moi voyons. je manque d'imagination pour ça.
dis moi, qui ne souffre pas d'une ou deux blessures ?

je serais trop gourmand de demander les tiennes.